Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
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1914-Dans la plaine de Courcy

Hormis celui de Paul Chevalier, dont les textes suivent le 36e RI jusque dans les tranchées des Eparges, il n'y a que peu de témoignages sur la plaine de Courcy, sinon des lettres écrits par les soldats du 36e RI. Nous les reprenons bien évidemment dans les billets ci-dessous :

Début septembre, les premières tranchées s'ébauchent à la 10e brigade. Quel paysage contemple les hommes du 36e ? Le point de vue d'Henri Dutheil, secrétaire d'état-major sous Mangin, et Marcel Dupont, au 7e chasseurs.
19 septembre : le bombardements de Reims prend une intensité dramatique.
Mi-octobre : le secteur de la brigade s'organise. Aux coups de mains succèdent les travaux de campagne.
24 octobre : le soldat Alfred Caron, au 36e RI, est tué. Une photographie nous le rappelle. Avec l'arrivée de l'hiver, l'atmosphère devient lugubre, comme en témoigne le soldat Paul Chevalier. Certaines patrouilles connaissent une fin tragi-comique, sous la plume de Roland Dorgelès (au 39e RI). Et pour ne rien arranger, le service de santé est encore rudimentaire, comme l'écrit Georges Duhamel.
Début novembre, les bombardements d'artillerie sont de plus en plus fréquents. Entre autres projectiles, les boîtes à mitraille font leur apparition.
3 novembre : la carte d'un oncle à son neveu.
9 novembre : le général Hiver débarque sans crier gare. Les chamailleries au ravitaillement sont fréquentes. Pour ne rien gâcher, la panique gagne les tranchées de la brigade, comme le rapporte les rapports d'opérations et le soldat Paul Chevalier dans son carnet de guerre.
10 novembre : les travaux continuent inlassablement dans la plaine. La " guerre des mines" s'ébauche déjà.
13 novembre : le chef du premier bataillon, Adrien Wiart, est tué par un tireur d'élite. La "sale guerre" commence.
16 novembre : un capitaine prussien écrit à la veuve d'un sous-officier du 36e.
22 novembre : les premiers signes (timides) de fraternisation font leur apparition.

Pour retrouver tous les billets qui évoquent la plaine Courcy et cette période de l'histoire du 36e régiment, cliquez ICI.