Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
Comment rentrer en contact ? Pour de plus amples renseignements sur ce site, ou me faire parvenir une copie de vos documents, vos souvenirs ou remarques, écrivez-moi. Mon adresse : jerome.verroust@gmail.com. Je vous souhaite une agréable lecture.

Avertissement : Si pour une raison quelconque, un ayant-droit d'une des personnes référencées sur ce site désire le retrait de la (les) photo(s) et des informations qui l'accompagnent, qu'il me contacte.

1914-La bataille de la Marne

Au régiment de Caen, deux témoignages évoquent particulièrement la bataille de la Marne : celui de Jules Champin, à la 1re compagnie, et celui de mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, à la 6e compagnie. Nous reprenons parfois leurs écrits dans le billets ci-dessous.

Voici les épisodes relatés sur ce blog :

Le 5 septembre : paysage d'apocalypse dans le Provinois. Le 36e RI est en réserve. Fernand Le Bailly assiste, et Jules Champin participe involontairement, à l'exécution d'un fusillé pour l'exemple. Ils connaissent aussi le baptême des marmites.
6 septembre : dans la nuit, l'attaque sur le petit village de Courgivaux : épisode 1 et épisode 2.
7 septembre : Champin capture deux Allemands.
8 septembre : l'arrivée du 36e dans la vallée du Petit-Morin, face à Montmirail.
9 septembre : la traversée de Montmirail (à quelques kilomètres de  là, le récit de la captivité d'Albert Thierry, soldat du 28e RI, dans l'église du Breuil).
10 septembre : la marche en avant vue par Jules Champin.
Du 10 au 12 septembre : le récit de Fernand Le Bailly et l'arrivée à Gueux. La nuit à Gueux sous la pluie.
13 septembre : les soldats du 36e découvrent un paysage de mort après l'attaque sur Thillois du 39e et du 74e. La géographie de Courcy et des bois de Soulains. La course dans la plaine du 36e RI. L'arrivée sur Saint-Thierry et la blessure de Jules Champin : épisode 1, épisode 2 et épisode 3. Dans la nuit, la section de Fernand Le Bailly est désignée comme flanc-garde d'une attaque menée par le deuxième bataillon, dit le bataillon Navel. Elle part dans la plaine de Brimont...
14 septembre : ... mais elle est bientôt encerclée. Le 2e bataillon du 36e réussit, en revanche, à occuper le parc et le château de Brimont.
15 septembre : le bataillon Navel s'organise dans le château de Brimont... Pendant ce temps, Fernand Le Bailly et quelques camarades échappent à la capture.
16 septembre : le bataillon Navel est bientôt rejoint par le bataillon Duchemin, du 129e RI. Les soldats se retranchent dans la demeure et assistent à la fuite des Français des bois de Soulains, aux mains, entre autres, d'un régiment nordiste bien éprouvé : le 84e régiment d'infanterie. Le colonel du 36e RI est inquiet
17 septembre : dans le château de Brimont, le combat, qui n'a pas cessé, redouble d'intensité. Bientôt, les Normands doivent déposer les armes et sont faits prisonniers, comme le décrit Joseph Pirot, du 129e RI. Dans le même temps, près du canal, les assauts des Allemands contre les Français se poursuivent, parfois à la baïonnette. Fernand Le Bailly, qui a rejoint son unité, raconte cette contre-attaque. Puis vient le temps du repli vers Merfy. Le bilan de ces journées est terrible, comme en témoigne le nombre de soldats disparus dans ces combats.

Pour retrouver tous les billets qui évoquent la bataille de la Marne et cette période de l'histoire du régiment, cliquez ICI