Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
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26 oct. 2011

L'invité du 36e : la guerre contre l'oubli de Marcel Houyoux

Intégrée à l’ensemble des opérations connues sous le nom de “bataille des frontières”, la bataille de Charleroi, le 22 août 1914, fut une véritable tragédie, entre autres par l’hémorragie humaine qu’elle entraîne. En quelques heures, l’engagement du 36e régiment d’infanterie, au sein de la 5e Armée, se solde officiellement pour l’unité par 1250 soldats tués, blessés, disparus et prisonniers. Que reste-t-il de leur mémoire dans la campagne aux alentours de l’agglomération wallonne ? Peu de choses, sinon les nombreuses nécropoles qui ponctuent le paysage. Le temps a gommé leur souvenir et parfois effacé jusqu’à leur nom. Quelques hommes pourtant travaillent depuis plus de dix ans à leur réhabilitation, ainsi qu’à celle de tous les combattants engagés dans la bataille de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Parmi eux, Marcel Houyoux, ancien professeur d’histoire à l’Institut Notre-Dame de Philippeville. Nous l’avons rencontré sur les lieux mêmes de la bataille, où il a bien voulu répondre à nos questions.


Ci-dessous, trois cartes auxquelles se référer en parallèle de la lecture des billets :

  1. Contre-attaque de la 75e brigade d'infanterie (BI) et du 3e bataillon du 36e RI - Situation à 11h00.
  2. Châtelet : contre-attaque du 1er régiment des tirailleurs algériens - Situation de 11h00 à 12h15.
  3. Châtelet : position du 43e régiment d'artillerie de campagne (RAC) lors de la contre-attaque de la 75e brigade d'infanterie. Soutien du 11e RAC à la contre-attaque de la 75e BI.






(A suivre...)

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