Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
Comment rentrer en contact ? Pour de plus amples renseignements sur ce site, ou me faire parvenir une copie de vos documents, vos souvenirs ou remarques, écrivez-moi. Mon adresse : jerome.verroust@gmail.com. Je vous souhaite une agréable lecture.

Avertissement : Si pour une raison quelconque, un ayant-droit d'une des personnes référencées sur ce site désire le retrait de la (les) photo(s) et des informations qui l'accompagnent, qu'il me contacte.

26 déc. 2008

Valse-hésitation à Montmirail

(Photo : les dernières hauteurs, en surplomb de la vallée du Petit-Morin, face à Montmirail,
où s'est arrêté le 36e RI en septembre 1914.)
Nuit du 7 au 8 septembre. Après les combats autour de Courgivaux, le 36e régiment d’infanterie bivouaque dans le village du Tréfols. A la 1ère compagnie, Jules Champin réussit "à faire un peu de popote avec ce qui tombe sous la main, car le ravitaillement a du mal à nous arriver en bon état et nous avons souvent le ventre bien creux. Nous couchons à la belle étoile entre nos faisceaux." Les soldats sont éreintés et le repos est bien accueilli par nombre d’entre eux qui ont le vague à l’âme. Champin pense aux siens : "Il m’arrive souvent de regarder l’étoile polaire, je regrette qu’elle ne puisse transmettre de mes nouvelles à mes Parents et à toute ma famille, car on ne sait plus depuis bien longtemps, ce que c’est que de recevoir une pauvre petite lettre du pays." Mais les hommes n’ont pas le temps s’apitoyer. Dans la nuit, la "poursuite" de l’ennemi vers le nord continue. Selon le journal de marche et d’opérations du 36e RI, le régiment, placé en arrière-garde, "reçoit l’ordre de s’emparer du (village du) Chêne et de s’y installer ainsi que dans le petit bois à l’ouest". La progression se fait à travers champs et chemins, en direction du nord, où l’on entend aboyer l’artillerie. Au fur et à mesure, ce concert s’amplifie, la vallée du Petit Morin faisant caisse de résonance. Le hameau atteint en fin d’après-midi, le régiment est obligé de s’arrêter : en vis-à-vis, les soldats de Guillaume, juchés sur le balcon naturel de Montmirail, tiennent toute la cuvette sous leurs feux. Les pentes du village sont "fortement retranchées". Au même moment, un gigantesque duel d’artillerie se déclenche entre les deux armées. Mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly (6ème compagnie), raconte : "Pendant que sur les hauteurs situées en face de nous, l’artillerie ennemie balayait d’un feu d’enfer les bois dans lesquels nous nous étions dissimulés pour déboucher directement en avant et sur les flancs de Montmirail pour le prendre ensuite d’assaut nos troupes d’Afrique faisaient de la bonne besogne à la baïonnette et refoulaient les Allemands vers le nord. Les mitrailleuses ennemies par contre, faisaient un affreux carnage des nôtres et pendant que les obus éclataient de toutes parts en rasant la cime des arbres du bois dans lequel nous avions peine à nous frayer un passage à coups de haches, que les balles, par milliers, sifflaient, une immense clameur dominait cet ouragan de fer, clameur produite par des milliers d’hommes qui, avant la nuit, voulaient en finir et s’entrégorgeaient dans un corps à corps féroce dont le dernier mot… resta aux nôtres."Par trois fois pourtant, le 129e tente de s'emparer d'un pont sur le Petit Morin. Sans succès. Les soldats regardent avec appréhension les pentes opposées couvertes de tranchées étagées qu'ils vont devoir attaquer le lendemain. Une compagnie entière du 1er régiment d'infanterie aurait été décimée lors d'un assaut la veille... (Pour lire la suite du témoignage de Champin et Le Bailly, c'est ici)

23 déc. 2008

Joyeuses fêtes !

Les valeureux Normands du 36e se joignent à moi pour vous souhaiter de d'excellentes fêtes et une année 2009 pleine de lecture et d'heureuses surprises.

18 déc. 2008

Sang d'encre

(Ci-contre : le monument aux morts de Neuville-Saint-Vaast)

Dans les premiers jours de juin, les assauts des lignes allemandes dans le petit village de Neuville-Saint-Vaast déroulent leur même trame sanglante. Le 1er du mois, le massacre est vertigineux : 64 hommes du 36e régiment d'infanterie sont tués, 222 sont blessés et 26 déclarés "disparus" (selon le journal de marche du régiment, très sommaire sur cette journée).
A la lecture des rapports d'opérations, conservés au service historique de la défense, il est difficile de ne pas incriminer le manque de préparation de cette attaque. A 6 heures du matin, le 1er juin, la 5e division, dont la mission était alors d'assurer l'inviolabilité du front, est chargée brusquement "d'attaquer et d'enlever Neuville-Saint-Vaast" (ordre n°308 de la 5e DI et ordre 844 du 20e CA, voir photo). Deux bataillons du 36e sont chargés de l'attaque : le 3e, démarrant au niveau des maisons en U, doit s'emparer des maisons le long de la rue Verte, le 2e, partant à hauteur de l'impasse Beaujan, est chargé de conquérir les maisons de la rue François Hennebique. Dans cette épreuve, ils sont aidés chacun par une compagnie du génie et deux compagnies du 129e.
La préparation d'artillerie, démarrée à 10h30 le matin, fut-elle suffisante ? Difficile d'y croire tant les rapports pointent du doigt la faible distance séparant les lignes françaises et les lignes allemandes. Dans un mémoire, Mangin, général de la division, déplore également le manque d'emploi d'artillerie de tranchée, le peu de munitions rassemblées pour cette attaque, le peu de boyaux de communication...
Les conséquences de cette impréparation furent funestes. Pour éviter de tirer sur les troupes françaises, les maisons adjacentes à la zone ennemie furent évacuées... et immédiatement investies par les Allemands. Par ailleurs, plusieurs compte-rendus soulignent comment de nombreuses attaques d'infanterie, lancées à partir de 17h30, furent prises de flanc par des mitrailleuses ennemies qui n'avaient pas été réduites. Le 2e bataillon, sous le feu du blockhaus de mitrailleuses (situé au croisement de la rue Hennebique et de la rue des Balloteux), tenta par quatre fois de déboucher et resta dans ses tranchées. Quant à la 10e compagnie ( commandée par le lieutenant Croizé), elle fut arrêtée à deux reprises devant les maisons les plus à gauche de la rue Verte et perdit une centaine d'hommes. Mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, qui faisait partie de l'attaque nota derrière une de ses photos qui représente les maisons en U : "Nous, 10ème Cie, attaquâmes à la baïonnette à gauche des maisons en U, sur les tranchées allemandes le 1er juin. Partis 97, je me souviens qu'après avoir enlevé la tranchée allemande, dans laquelle j'eu la chance de sauter le premier, nous sommes revenus onze ! L'assaut avait duré 15 à 20 secondes." Les 11e et 9e compagnies** souffrirent, de leur côté, du manque de liaison en raison des incendies dans les maisons et se heurtèrent à des Allemands retranchés derrière des barricades, dans les caves des maisons et tirant par les soupiraux, à une légère hauteur au-dessus du niveau de la chaussée. Décimées, parfois sans commandement et sans chefs de section, elles ne purent faire face aux contre-attaques allemandes lancées le lendemain (le 2 juin), entre deux et trois heures du matin.
Les seuls progrès de cette journée de combat furent dérisoires : quelques ruines longeant la Grande Rue, un peu plus haut que l'impasse Beaujan, et les reste des maisons au croisement de la rue Verte et de la Grande Rue. Elles plaçaient le régiment, comme le note comiquement un rapport, "dans de bonnes conditions pour la continuation de l'opération".
Place maintenant aux témoignages de trois compagnies de ces combats.
* A noter que le 129e RI compterait, selon un rapport sur cette attaque, une perte de 140 hommes pour cette journée, soit un total de 434 hommes pour la 10e brigade pour la journée du 1er juin.
** La 9e compagnie, commandée par le lieutenant Girard, blessé le 1er juin, enregistrera de "lourdes pertes" ce jour-là.

13 déc. 2008

Deux rescapés de l'oubli

Au soir de la journée du 25 janvier, on compte dans les tranchées du 36e régiment 4 tués, deux blessés par éclats d'obus et 11 blessés par balles. Le commandant de brigade Viennot fulmine et réclame un responsable (une enquête désignera le capitaine Koch) après le déclenchement de la pièce en caponnière située à la corne nord-est du bois, "qui ne devait avoir lieu que par ordre du chef de bataillon du sous-secteur". Le nervosité, enfin, est palpable entre les deux belligérants : dans la soirée, une patrouille française tue ou blesse plusieurs hommes d'une patrouille allemande dont elle ne peut s'emparer par suite de l'arrivée d'un groupe d'Allemands plus nombreux qu'elle.
L'histoire aurait pu en rester là. Elle connaît toutefois un rebondissement lors de la découverte et l'inhumation, plusieurs années après la fin de la Guerre, de deux dépouilles de soldats du 36e, de la 4e compagnie, tués ce même jour : Emile Barreau et Georges Méneteau (photo ci-contre).
Du premier, nous savons peu de choses. Parisien, il vient tout juste de fêter ses 20 ans dans les tranchées, à Courcy. Le sous-officier Georges Méneteau est de six ans son aîné. Cheveux blonds, yeux bleus, il est d'après le Livre d'or du clergé, dont j'emprunte ici les citations, un clerc tonsuré du diocèse de Versailles. Rappelé en vertu du décret de mobilisation générale, cet employé de banque a rejoint le 36e RI à Caen le 3 août et traversé la bataille de Charleroi, de Guise et de la Marne. Evacué en septembre pour une raison inconnue, il est de retour le 4 novembre dans les rangs du régiment "sur sa demande, à la place d'un père de famille âgé". Surnommé dans le régiment le "petit sergent du Bon Dieu", Méneteau s'est taillé pendant l'hiver dans les bois de Beaumarais un petit succès pour avoir, depuis son arrivée, façonné et orné une petite chapelle, où les officiers et les soldats peuvent venir se recueillir. C'est là, "chapelet à la main", qu'il tombe foudroyé avec son camarade par un éclat d'obus le 25 janvier.
Ces deux combattants sont-ils déclarés "disparus" au lendemain de cette journée ? Nous n'en savons rien. Toujours est-il qu'une fois retrouvées, leurs dépouilles seront inhumées au pied d'un petit calvaire, le 31 janvier 1924. Ce monument, situé encore aujourd'hui en lisière des bois de Beaumarais, porte 3 inscriptions :

Partie sud :
"Retrouvés dans un taillis - contre toute espérance - les restes de Georges Méneteau sergent au 36ème RI - et son camarade - Emile Barreau - ont été relevés et inhumés - au pied de cette croix - le 31 janvier 1924 - frappés du même obus - et unis dans la mort - ils n'ont pas été séparés - dans la tombe."


Partie ouest du calvaire :
"Comme Tarcisius - il eut l'honneur de porter - la sainte eucharistie - sur sa poitrine - les obus ont dispersés ses membres - dispersa sunt omnia ossa mea* - RIP"

Partie est :
"Ici est tombé face à l'ennemi - le 25 janvier 1915 - dans la tranchée de 1ère ligne - l'abbé Georges Ménéteau - clerc tonsure - du diocèse de Versailles - le petit sergent du bon dieu"

Si vous passez un jour à proximité de ce petit édifice, ayez une pensée pour Georges Méneteau et Emile Barreau.

* "Tous mes os furent dispersés". Merci à Serge Hoyet pour la photo du monument, à Stéphan, pour celle de Georges Méneteau.

11 déc. 2008

Un 25 janvier aux tisons

(Photo, de gauche à droite : les premiers toits de Craonne, Craonnelle et l'église paroissiale Sainte-Benoîte, à côté de la nécropole,
à l'automne dernier. En arrière-plan, les bois de Beaumarais. Merci à Norbert Lhostis pour cette image)
.

Le 25 janvier 1915, deux mois après le sauve-qui-peut dans la plaine de Courcy, une nouvelle panique touche les 1er et 3e bataillons du 36e régiment d'infanterie dans les tranchées de Beaumarais. L'affaire démarre à 14 heures, dans l'est du secteur de la division, alors que les Allemands dirigent un violent pilonnage des lignes françaises, doublé d'une fusillade intense du bois des Buttes et du mont Doyen. Progressivement, cette bourrasque de feu gagne l'emplacement du 36e. Tous les calibres y passent. Du 220 est même employé contre la batterie lourde de Pontavert. Trop court, elle tombe sur les abris de la compagnie territoriale, en réserve à proximité. A droite, la cannonade est intense, mais la plupart des obus tombent sur les anciennes cuisines abandonnées après le bombardement du 17 janvier.
Dans le régiment normand, c'est l'affolement. Une partie des compagnies de première ligne riposte, vraisemblablement sans raison. Le colonel Bernard note dans un compte rendu : "Coup sur coup je reçus de mon secteur de droite (1er bataillon), l'avis que les compagnies de 1ère ligne se trouvaient fortement attaquées, à plusieurs reprises elles subissaient de violentes attaques et tous me réclamaient des cartouches." L'officier, persuadé que les Allemands ne sont pas sortis de leurs tranchées, donne l'ordre formel de ne pas tirer un coup de fusil avant que l'ennemi ne soit parvenu à 100 m des défenses accessoires françaises. Mais la débandade enfle. L'artillerie lourde et les 75, côté français, dirigent un tir sur les pentes de Craonne, les lisières du bois de Chevreux, celles du bois des Boches... La pièce en caponnière, placée dans le plus grand secret à la corne est du bois, près de la ferme du Temple, et qui ne devait être agie que par surprise en cas d'attaque bien établie, se met à tirer à coups redoublés sur le petit bois Persan (aujourd'hui disparu). La fusillade continue ainsi jusqu'à 16h30 et le bombardement jusqu'à 17h00. Puis, il cesse comme il était venu...

Mise en ligne de décembre 1914 dans le blog du JMO du 36e.

9 déc. 2008

L'éphéméride du 36e sur Internet

Au 36e, c'est Noël avant l'heure ! A la suite de la mise en ligne récente des Journaux de marche et d'opérations (JMO) des régiments de la Première Guerre Mondiale sur le site Mémoire des hommes*, une transcription du mois d'octobre 1914 du JMO du 36e régiment d'infanterie de 1914 à 1918 est à lire à cette adresse. Elle sera progressivement complétée dans les mois qui viennent en fonction de ma disponibilité (toutes les aides sont les bienvenues).
Ce service obéit à deux raisons principales. Il permet, d'une part, d'éviter d'"aspirer" des images sur le site Mémoire des Hommes et de causer un dysfonctionnement de ses serveurs. C'est par ailleurs un outil incomparable de recherche et un gain de temps appréciable : pour trouver une date exacte, un patronyme de soldat, un lieu géographique, ou un mot clé il vous suffit de l'écrire dans la case située en haut à gauche et de cliquer sur "Rechercher le blog" (voir l'illustration ci-contre).
A noter toutefois : certains termes du JMO sont difficilement lisibles, selon l'écriture, et n'ont pu de ce fait être déchiffrés. Pour toute suggestion ou correction, n'hésitez pas m'adresser un mail à jerome.verroust@gmail.com. Merci et bonne lecture.

*A noter : le Journal de marche et d'opération original est conservé au Service historique de la défense, au château de Vincennes, sous la cote 26N612. Il est mis en ligne depuis le mois de novembre 2008 à cette adresse.

2 déc. 2008

Louis Ducamp, de Londres à Nanterre

Il y a des hasards encourageants. Il y a un peu plus d'un an, quelques semaines après voir démarré ce blog, j’étais contacté par l’intermédiaire d’un camarade, Vincent Le Calvez, qui venait de trouver un album de photos du 36e régiment d’infanterie. Coïncidence ? Ce document exceptionnel appartenait à une de ses consœurs, Sylvie Ducamp, fille de Louis Ducamp, soldat du 36e RI pendant la Grande Guerre. Quelques documents originaux de cet album viennent d'être dévoilés dans une exposition, réalisée à l’Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (1), à Suresnes. Trois panneaux retraçaient le parcours de cet homme hors du commun (ci-contre)…

Quelques lignes…
Louis Ducamp est né en 1892, à Tartas, dans les Landes. Bachelier, il rentre au grand séminaire pour devenir prêtre. Mais quelque mois plus tard, il quitte l’institution et part pour l’Angleterre, où il devient secrétaire particulier de sir Cécil Rhodes (premier ministre de la colonie du Cap, en Afrique du Sud), à Brighton, après avoir été livreur de lait et répétiteur… En août 1914, il rejoint le continent et se retrouve au 36e RI basé à Caen. Lors de l’hiver 1914-1915, Louis tient les tranchées du bois de Beaumarais, au pied du Chemin des Dames. Plus tard, il offrira à son petit-fils Thomas un souvenir rare et précieux de ce printemps 1915, sous la forme d’un très bel album de photos inédites. En avril 1916, Louis se blesse lors d’un exercice avec une grenade. Hospitalisé pendant 16 mois, il sera réformé et échappera à l’enfer de Verdun. Employé municipal à Ivry-sur-Seine et imprimeur, il fera partie du peuple de l’ombre de la Résistance. Communiste, il sera plusieurs fois arrêté et emprisonné par l’occupant (Gurs, Pithiviers, Beaune-la-Rolande, La Santé). Il rendra sa carte du PCF en 1956, et finira sa carrière à Nanterre en tant que secrétaire général de mairie.

(1) L’INS HEA est un centre de formation du ministère de l’Éducation nationale dans le domaine de la scolarisation des élèves handicapés. www.inshea.fr. Pour voir les panneaux de l'exposition, adresser un mail à Vincent Le Calvez. Un grand merci à lui.