Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
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15 août 2009

Sous le feu des boîtes à mitraille



"Les obus nous suivent, marmites et shrapnells. Trois fois, je me suis trouvé en pleine gerbe d’un shrapnell, les balles de plomb criblant la terre autour de moi, fêlant des têtes, trouant des pieds ou crevant des gamelles." (Maurice Genevoix, Ceux de 14, Paris, Flammarion, 1950)

Entre autres joyeusetés bombardées en cette fin d'année dans la plaine de Courcy, le 36e régiment d'infanterie est la cible entre le 3 novembre et le 3 décembre 1914 de "boîtes à mitraille". Ce terme ancien désigne des munitions anti-personnelles, bourrées de balles de dizaines de grammes en plomb durci, qui étaient tirées pour battre une zone de 0 à 500 m. Plus perfectionnées, ces boîtes seront par la suite baptisées par les poilus "shrapnells". Florian Garnier nous a fait parvenir plusieurs photos exceptionnelles, qui nous montrent comment était conçue une boîte à mitraille Mle 1913, destinée aux matériels de 75mm de campagne, canons sous tourelle ou casemate. Merci à lui !

De gauche à droite, de haut en bas : boîte à mitraille sans la douille (complète et pleine) ; dévissage des quatre vis qui maintiennent le fond en laiton, apparition de la rondelle en zinc maintenue par les lamelles du corps ; écartement des lamelles et retrait de la rondelle en zinc ; apparition des balles reliées avec de la sciure ; présentation de la boîte vide, et des pièces la composant, avec les 241 balles de 22 gr en plomb durci.

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